Le multiculturalisme comme option politique ?
« Ce qui fait l’homme, c’est sa grande faculté d’adaptation. »
Socrate
D’abord, on doit savoir ce qui est le multiculturalisme parce que, en principe, « multiculturalisme » n’est pas un terme sujet à une seule interprétation. En effet, le multiculturalisme peut signifier : 1.- la désignation de la coexistence de différentes cultures (ethniques, religieuses etc..) au sein d'un même ensemble (pays, par exemple) ; ou 2.- la désignation de différentes politiques volontaristes comme les politiques anti-discriminatoires, (visant à assurer un statut social égal aux membres des diverses cultures); les politiques identitaires, (visant à favoriser l'expression des particularités des diverses cultures ); et les politiques communautaires, (lesquelles qui permettant l'existence de statuts (légaux, administratifs...) spécifiques aux membres de telle ou telle communauté culturelle. Cependant, on va considérer la première interprétation.
Pour introduire l'analyse de ce sujet difficile, il convient d’attirer l’attention sur les aspects positifs ou négatifs du multiculturalisme. D’un côté, il est vrai qu’en raison de la cohabitation entre mentalités différentes, des conflits peuvent éclater facilement. Il est possible aussi une augmentation de la discrimination entre les groupes. En plus, la possible disparition d’une identité et la formation de ghettos (ghettos qui peuvent être source de maladies, de chômage, de pauvreté, etc.) sont possibles conséquences négatifs. Á cet égard, en février de cette année, les mots du Président de la France Nicolas Sarkozy sont très clairs: « La vérité c'est que dans toutes nos démocraties, on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui accueillait ». Finalement, il y a beaucoup de problèmes juridiques et administratifs en relation au multiculturalisme comme par exemple, la création de lois générales ou particulières qui devraient s'appliquer à des groupes sociaux qu’en principe sont très différentes.
D’un autre côté, le multiculturalisme a aussi des aspects positifs. Dans une société multiculturelle, on aborde ouvertement les problèmes en apprennent à collaborer avec les autres et à être plus tolérants de sorte qu’on comprenne l’importance d’accepter l’autre tel qu’il est. Ensuite, vivre dans deux ou plus cultures est une avantage car cela demande un développement intellectuelle qui permet comprendre d’une forme plus riche les autres cultures (i.e. connaissances historiques, sociologiques, économiques, etc.). En fin, en ce qui concerne aux aspects économiques, on peut affirmer que le multiculturalisme pour créer une ambiante plus adéquate de distribution du travail.
Quant à moi, je suis de l’opinion qu’il faut avant tout admettre que les «frottements culturels» sont inhérents aux sociétés de ce type car, en générale, les différences idéologiques sont très fortes. Bien que les problèmes soient omniprésents dans une société multiculturelle, ces types des sociétés doivent être capables de négocier. Je m’explique : si bien la problématique existe elle n’est pas une du « tout ou rien », il y a plus possibilités pour obtenir solutions adéquats á travers de la clarification des principes et des limites du multiculturalisme de chaque cas. C’est-à-dire un correct analyse des particularités et une correct définition de ce qui pour les impliqués est négociable et ce qui ne l’est pas. Dans ce respect, quand quelque chose n’est pas négociable – comme quelques droits fondamentaux, dans mon opinion–, faire passer le message à ceux qui ne l’ont pas compris est une question de pédagogie.
No hay comentarios:
Publicar un comentario